Sarah Nénin Camelot

Ancienne étudiante de la formation, Co-responsable du Kennedy’s café (café culturel)

Pouvez-vous présenter votre parcours universitaire ?

Après un Bac S (Lycée Renoir, Limoges), j’ai suivi un DUT « Techniques de Commercialisation » (IUT du Limousin, Limoges) puis une Licence « Métiers de l’Audiovisuel » (ISCPA, Institut des Médias de Paris). La licence professionnelle « Ingenierie Culturelle pour le développement territorial » (ancien nom de la licence professionnelle « Métiers de la culture ») est mon dernier diplôme obtenu dans l’enseignement supérieur.

Pourquoi avoir choisi cette formation ?

Je souhaitais obtenir un diplôme lié à la culture et au territoire, dans le but de travailler sur Limoges, dans le milieu musical. 

Qu’en avez-vous pensé ?

Les différents modules de cours étaient très intéressants, spécifiques et surtout complémentaires. Les intervenants extérieurs nous ont permis de nous confronter à la réalité du terrain. Je retiens également beaucoup d’implication et de compréhension de la part de l’ensemble des enseignants et intervenants (aide à la préparation des dossiers, et débriefing personnalisé après présentation des dossiers).

Quelques mots sur votre stage ?

J’ai effectué un stage de 6 mois pour un festival de musique, pour lequel j’ai aidé à la préparation, à la réalisation live et au bilan post-festival. Non seulement, j’ai pu observer toutes les tâches liées à l’administration d’un festival et d’une association, mais j’ai surtout eu la chance d’être embauchée à la suite de ce stage, et donc d’être l’administratrice de ce festival, pendant 3 ans. Grâce à un poste mutualisé avec une autre association, j’ai pu également découvrir le monde du théâtre. Ce premier vrai travail dans le monde culturel m’a permis de rencontrer de nombreuses personnes liées à ce milieu, d’alimenter mon réseau mais surtout, cela a été le premier pied à l’étrier de ma carrière actuelle.

Et les compétences que vous y avez acquises ?

J’ai énormément appris de toutes les missions que j’ai pu accomplir durant ces 3 ans, de la gestion administrative, à la logistique terrain, en passant par la communication, la comptabilité, les relations professionnelles, le travail en autonomie… Toutes ces compétences acquises m’ont finalement amené à avoir le courage de créer mon entreprise avec ma sœur [le Kennedy’s café, café culturel – 50, rue Camille Guérin, à Limoges].

Pourriez-vous parler de vos missions au quotidien, dans votre travail actuel ?

J’ai l’immense chance d’être mon propre chef, de me lever le matin en commençant ma journée avec l’envie et le besoin de travailler, faire ce que j’aime, cuisiner, rencontrer mes clients, avoir mon propre établissement, sans cesse vouloir l’améliorer, le faire évoluer, le faire vivre (et oui, ça passe par faire la compta, en râlant, mais tout de même avec le sourire !).

Quelles compétences sont nécessaires ?

Ténacité, persévérance, ouverture d’esprit, capacité de remise en question, encaisser et toujours se relever, et avec le sourire bien entendu ! Sans mentir, et c’est bien connu, la vie professionnelle, c’est dur, mais quand on veut, on peut.

Et enfin… Un conseil pour une personne qui souhaiterait suivre ce même parcours ?

Avec beaucoup de philosophie, il faut savoir écouter son cœur, savoir ce qu’on aime, essayer, savoir échouer, réessayer… un fois que l’on sait ce qu’on aime, on sait ce que l’on veut faire.